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Feyzin aérien

Publié le par Oxymore

Voler, planer dans le ciel... Les hommes ont toujours été fascinés par ce qu'on pouvait voir du ciel, comme les oiseaux avaient la faculté de le faire. Voir le monde en prenant de la hauteur, voilà qui fut possible grâce à l'invention de l'aéronef, l'avion de nos jours. Puis avec la conquête spatiale, nous voilà à l'ère des nombreux satellites qui gravitent autour de notre planète, pour nous informer (météo, photo ou vidéo, géopolitique, etc.).

Très vite, au 20e siècle, la photographie aérienne prit un essor considérable. On photographiait le monde "vu du ciel", et ces photos étaient publiées sous forme de nombreuses cartes postales.

On a pu voir dans ce blog la reproduction de quelques cartes aériennes de Feyzin. Aujourd'hui, je vous invite à un petit voyage pour (re)découvrir Feyzin vu d'en haut. Notre compilation se présentera grosso modo du plus récent au plus ancien.

L'image satellite de Feyzin (Esri) On voit au centre de la photo l'imposant Fort de la ville

L'image satellite de Feyzin (Esri) On voit au centre de la photo l'imposant Fort de la ville

D'autres images plus anciennes, collectées par C.L. :

Encore le Fort qui domine, les espaces agricoles, le Rhône
Encore le Fort qui domine, les espaces agricoles, le Rhône
Encore le Fort qui domine, les espaces agricoles, le Rhône

Encore le Fort qui domine, les espaces agricoles, le Rhône

Et puis notre voyage en avion commence (les cartes postales ci-dessous datent des années 1960-1980)

Le nord de Feyzin et au fond la ZUP des Minguettes

Le nord de Feyzin et au fond la ZUP des Minguettes

Le sud feyzinois

Le sud feyzinois

Pas encore de raffinerie...

Pas encore de raffinerie...

Feyzin le haut, en noir et blanc

Feyzin le haut, en noir et blanc

Encore le haut, avec l'église

Encore le haut, avec l'église

Un autre point de vue

Un autre point de vue

Nouveaux logements

Nouveaux logements

Les Figuières

Les Figuières

Les Maures

Les Maures

Les Maures encore. Ah, voilà la raffinerie, avec 4 cheminées

Les Maures encore. Ah, voilà la raffinerie, avec 4 cheminées

Encore les Figuières. La raffinerie a 8 cheminées à présent

Encore les Figuières. La raffinerie a 8 cheminées à présent

Vignettes et Figuières

Vignettes et Figuières

Restons dans le haut : la RN 7

Restons dans le haut : la RN 7

La Bégude

La Bégude

Le château de la Bégude

Le château de la Bégude

Le quartier de l'église

Le quartier de l'église

Un autre point de vue

Un autre point de vue

Descendons vers le bas

Descendons vers le bas

La rue Jean Bouin

La rue Jean Bouin

Le long de la voie ferrée

Le long de la voie ferrée

La rue Hector Berlioz

La rue Hector Berlioz

Les Verchères

Les Verchères

Les Razes

Les Razes

La rue Georges Ladoire

La rue Georges Ladoire

La piscine, le stade Jean Bouin

La piscine, le stade Jean Bouin

Vue sur la raffinerie, avec une 9e cheminée (et la torchère qui pollue...)

Vue sur la raffinerie, avec une 9e cheminée (et la torchère qui pollue...)

Ce par quoi Feyzin est connu...
Ce par quoi Feyzin est connu...
Ce par quoi Feyzin est connu...

Ce par quoi Feyzin est connu...

Eloignons-nous un moment...

Eloignons-nous un moment...

Avec les cartes postale aériennes, les expéditeurs indiquaient parfois par une croix sur la photo un lieu précis, par exemple là où se trouvait leur habitation.

La majorité de ces cartes postales sont des cartes CIM (Combier Imprimeur Mâcon). L'entreprise de Jean Combier avait pratiquement le monopole de la prise de vue aérienne pendant les "Trentes Glorieuses" (1945-1975). Il possédait ses avions pour photographier tout le pays.

Portrait de Jean Combier, in "Un siècle de cartes postales"

Portrait de Jean Combier, in "Un siècle de cartes postales"

L'ouvrage cité ci-dessus a fait l'objet d'un article dans ce blog (voir 12 janvier 2009). Marc Combier, auteur, raconte entre autres comment l'entreprise de son père s'y prenait pour les vues aériennes.

Le pilote Gilles Balligand, le photographe Michel Glatz, qui prit plus de 500 000 clichés aériens! (photo tirée du livre)

Le pilote Gilles Balligand, le photographe Michel Glatz, qui prit plus de 500 000 clichés aériens! (photo tirée du livre)

Il est à noter que la famille de Jean Combier fit don en 1974 de 1 500 000 clichés de l'entreprise CIM (dont les plus anciens datent de 1908) au Musée Nicéphore Niépce à Châlons-sur-Saône.

L'ouvrage de Marc Combier est une référence pour les cartes postales contemporaines en France (2005, Editions Alternatives)

Feyzin aérien

J'ai écrit au début que nous finirions par du plus ancien. Donc suite et fin de notre compilation...

La Bégude - Les Razes
La Bégude - Les Razes

La Bégude - Les Razes

Les usines Lumière

Les usines Lumière

Feyzin aérien
Feyzin aérien

Ces deux belles dernières cartes postales sont exceptionnelles, car elles nous montrent, bien sûr vu de haut, le Feyzin d'autrefois, celui que nous ne cessons d'évoquer dans ce blog, celui que racontent aussi d'anciens Feyzinois (comme Pierre Bailly ou d'autres), et mes précieux contributeurs comme Dominique Bailly, C.L. et Marie-Paule Boria (et tous ceux qui m'ont aidé à rédiger les articles).

Si vous regardez bien ces deux vues, vous finirez par voir la gravière et les bords du Rhône... C'est quand même autre chose que les cheminées et les cuves de la raffinerie...

De nos jours, la carte postale aérienne n'existe presque plus. D'ailleurs nous avons non plus des avions, mais des drones pour filmer ou photographier nos contrées. Et puis aujourd'hui on n'écrit plus que des textos, recevoir une carte postale dans la boîte aux lettres est devenu fort rare... En cherchant sur internet, on n'a pas grand chose si on recherche des vues aériennes de nos villages (1)

Les cartes postales qui illustrent cet article proviennent de mes contributeurs au blog ou de ma collection personnelle, certaines de Delcampe (https://www.delcampe.net/fr/collections/cartes-postales)

(1) Ce faisant, j'ai noté que certaines des illustrations de ce blog, notamment les cartes postales, apparaissent sur les moteurs de recherche, avec pas toujours la mention de leur origine...

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A l'école!

Publié le par Oxymore

Nous avons été les uns les autres à l'école de la République (ou à l'école privée) et, comme le veut la tradition, nous avons toutes et tous participé à la photo de classe, chaque année scolaire. Nos parents ont acheté la photo, et comme lorsqu'on regarde parfois d'anciennes photos de famille, nous tombons sur ces souvenirs d'enfance avec parfois beaucoup de bonheur. On retrouve celles et ceux qu'on a côtoyés sur les bancs d'école, les copines et les copains avec qui on a partagé des moments plaisants ou non, les jeux à la récréation, parfois les trajets, on revoit son maître ou sa maîtresse quand ceux-ci voulaient prendre la pose avec nous...

J'ai conservé plusieurs de ces photos, mais elles sont encore dans un carton de déménagement... Mais j'en ai retrouvé dans mes archives numériques, et je voudrais vous les faire partager ici (du moins celles de Feyzin).

A l'école du Plateau (1955)

A l'école du Plateau (1955)

Devant les nouveaux bâtiments de l'école du Plateau (1958)

Devant les nouveaux bâtiments de l'école du Plateau (1958)

Le cours moyen (1960)

Le cours moyen (1960)

Et celle-ci aussi (mais je n'y suis pas, puisque je suis sur la photo du dessus), peut être le CP, en 1960

Et celle-ci aussi (mais je n'y suis pas, puisque je suis sur la photo du dessus), peut être le CP, en 1960

Bien sûr, il ne s'agissait que de l'école des garçons, car ce n'était pas encore mixte... Nos instituteurs s'appelaient M. et Mme Barbier, M. Mussano, et M. Fontaine, que nous avions au CP et qui nous terrorisait avec ses coups de règle sur les doigts... Mais je n'oublie pas l'encre violette dans les encriers fichés sur les pupitres, et bien sûr le gros poêle rougeoyant l'hiver au fond de la classe.

Au Plateau, l'école des filles fut longtemps dirigée par Madame Marion (dont le bâtiment devint la Maison du Patrimoine). Et puis il n'y avait alors à Feyzin qu'un groupe scolaire au Plateau (garçons-filles) et l'école privée, qui se trouvait un peu plus loin, rue de la Garenne. Par la suite fut créé le Groupe scolaire de la Tour, puis celui des Razes (G.S. Georges Brassens, avec nouvelle localisation au début des années 2000), puis le G.S. des Géraniums, et enfin le G.S. des Grandes Terres, à Champlantier.

L'école de la Tour ouvrit en 1959. Mais l'idée date de 1928 et il y eut tant de "tergiversations" dans les conseils municipaux pour la création de l'école qu'il fallut plus de 30 ans avant qu'elle existe ! (source : Bernadette Ramillier, dans "Chroniques de Feyzin", tome 1)

Sur la photo qui suit, on nous voit avec les filles, en 1956, peut-être les avait-on appelées pour la photo (nous sommes bien dans les locaux de l'école des garçons)

A l'école!

Alors, Messieurs ou Mesdames, vous avez retrouvé votre trombine sur ces photos? Ca ne fait jamais que moins de 70 ans...

Peut-être avez-vous conservé vos photos de classe, et si ça vous amuse, vous pouvez m'envoyer des scans (avec commentaire) pour je les publie dans ce blog (via formulaire de contact ou oxymore974@orange.fr)

Je vous livre encore trois photos de classe beaucoup plus anciennes. La première n'est pas datée, il semblerait que ce soit au Plateau, peut-être l'ancienne mairie.

Collection C.L.

Collection C.L.

Pour la deuxième, en zoomant sur le cliché, j'ai cru discerner la date sur l'ardoise que porte le petit garçon en bas au centre de la photo : 1915. Cette fois, je suis presque sûr que la localisation est l'ancienne mairie du Plateau, devant l'entrée, où l'on faisait classe jusque dans les années 1950. Remarquez les affiches sur les murs...

(je n'ai pas souvenir de la provenance de cette photo...)

(je n'ai pas souvenir de la provenance de cette photo...)

Encore devant l'ancienne mairie (mais je n'ai pas pu lire la date sur l'écriteau)

Encore devant l'ancienne mairie (mais je n'ai pas pu lire la date sur l'écriteau)

 

Petit message : Chers lecteurs, chères lectrices, voilà que j'ai presque fini l'opération de révision de mon blog. Relecture, correction de fautes (même d'orthographe!), recadrage des photos et retouches de luminosité, nouvelle typographie, ajout de documents et de notes, insertion des vidéos, etc. Je n'ai pas voulu changer l'apparence de mon "thème" de blog, pour ne pas vous dérouter. Il me reste encore quelques modifications à effectuer et des vidéos à retrouver. J'espère que vous pourrez bénéficier d'une lecture plus agréable, et si vous avez l'occasion de lire ou relire certains articles, vous pouvez me faire part de vos impressions, critiques et suggestions!

Autre nouveauté : le blog est maintenant en https, c'est-à-dire qu'il est en mode sécurisé lorsque vous l'ouvrez pour le consulter.

A l'école!
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Réclames lyonnaises, suite - Teppaz

Publié le par Oxymore

Suite de nos "réclames" lyonnaises, avec toujours l'excellent blog à trouver sur internet, "Le temps des réclames"

Le vélo électrique en 19...?

Le vélo électrique en 19...?

Réclames lyonnaises, suite - Teppaz

Le bas Revel par Leonetto Cappiello, 1929

Fondée à Lyon en 1851 autour de l'un des produits phares de l'industrie locale, la soie, la Maison Revel commande une première affiche à Leonetto Cappiello en 1922. L'artiste réalise alors pour les “parapluies Revel” - la toile des parapluies étant à l'époque réalisée à partir de soie et de coton - une composition appelée à devenir célèbre : sur un aplat jaune se détachent trois ombrelles noires de parapluies semblant emporter dans les airs leurs propriétaires dont les visages demeurent cachés. Avec une remarquable économie de moyens, Cappiello parvient à suggérer le mauvais temps par les quelques traits de pluies, les imperméables agités des trois hommes et bien évidemment leurs parapluies occupant le centre de l'affiche. Fort du succès de cette affiche, Revel s'adresse à nouveau à Cappiello en 1929 pour vanter des bas de soie. Il reprend la formule de trois personnages centraux, cette fois-ci féminins : trois femmes mettent en avant, au sens littéral du terme, les bas de soie de la marque lyonnaise, le tout avec une efficacité épurée.

 

Réclames lyonnaises, suite - Teppaz
Le beau cinéma Royal, qui se trouvait place Bellecour, ferma ses portes en juin 1985

Le beau cinéma Royal, qui se trouvait place Bellecour, ferma ses portes en juin 1985

On ne peut plus en dire autant du Feyzin d'aujourd'hui...

On ne peut plus en dire autant du Feyzin d'aujourd'hui...

Réclames lyonnaises, suite - Teppaz
(affiche de 1891) Le Grand Bazar à Lyon, enfants ma mémée des Razes nous y emmenait ... et nous la voyions chaparder...

(affiche de 1891) Le Grand Bazar à Lyon, enfants ma mémée des Razes nous y emmenait ... et nous la voyions chaparder...

1957

1957

Teppaz... Saviez-vous que l'électrophone Teppaz est né à Lyon? Très exactement pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1941, sous l'impulsion de son inventeur (lyonnais) Marcel Teppaz. Son activité se trouvait sur le boulevard de la Croix Rousse. Teppaz a été consacrée "meilleure entreprise exportatrice française" en 1962.

1961

1961

Mais avec les nouvelles technologies du son, Teppaz dut fermer ses portes en 1971.

Tout cela vous est présenté dans un excellent article de Florent Deligia que vous pouvez lire ici:

   https://www.lyoncapitale.fr/actualite/teppaz-la-platine-vinyle-inventee-a-lyon-que-le-monde-s-arrachait

1958

1958

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