Les "Feisignans"... C'est ainsi qu'on appelait autrefois les habitants de Feisins, orthographié par la suite Feyzin, et les Feisignans devinrent les Feyzinois.
C'est aussi le titre d'un petit ouvrage de Jacques Chaine (1919-2018) - qui fut maire de la commune de 1989 à 1995 -, édité en 2016 par la Ville de Feyzin.
Jacques Chaine avait rassemblé dans ce livret d'une trentaine de pages les surnoms et sobriquets de 298 Feyzinois ! "C'était au temps où Feisin Feisinait", écrit Jacques Chaine dans son préambule. Il écrit aussi : "Rien, jamais, ne remplacera le compagnon perdu. On ne crée pas de vieux camarades. Rien ne vaut le trésor de tant de souvenirs communs."
Et nous découvrons ou redécouvrons tous ces surnoms, qu'on employait beaucoup je trouve, avec parfois beaucoup d'humour ou d'affection.
Extraits (pour certaines des figures les plus marquantes de Feyzin) :
Marcel Athanaze -> Mimi mon Fils, Clément Bailly -> Bois-Sec, Claudius Béry -> Nounouss, René Branche -> Reggiani, Maurice Buffalini -> Buffalo-Bill, Marguerite Bovier (qui jouait de l'orgue à l'église) -> La Miss, Louis Caillat -> Le Grand Yaka, Jacques Chaine -> Microbe, Attilio Ferraro -> Atti, Garabédian -> Zagreb, , Louis Grenier -> Le Grand, Pierre Jonchier -> La Pipe, Alfred Lacombe -> Frédo, Georges Lagarde -> La Brocante, Georges Lescot (père et fils) -> Biscuit, René Lescot -> Jacky, André Leynaud -> Dutronc, Lorusso -> Nino, Henri Luizet -> Chibani, André Monnery -> Poteau, Marcel Moulin -> La Pate, Yvette Orard -> Zorette, Adolphe Perret -> Dodo, Hean Pichot -> Le Pitche, Yvon Reynaud -> Vonvon, Henri Savigneux -> Sifflotin, Sublet -> Le Marquis, Georges Sublet - Jo la Guitoune, Marie-Jo Sublet -> Ninou, Pierre Velay -> Kakou, Pierre Vireton -> Le Beadeau, Nez de Caille ; et Jacques Chaîne termine, à la lettre Z, avec la Zon, est-ce la tante Zon (ou Zion?) qui tenait une auberge dans l'allée du Rhône (des Platanes, alors) ?
Les surnoms sont employés à l'école, au travail ou simplement entre amis.
" Les surnoms entre amis, qu’il soit affectueux ou drôles, témoignent d’une affection, d’une proximité et d’une relation privilégiée. Ils permettent de différencier les amis très proches, particulièrement intimes et complices, des amis plus éloignés.
Les diminutifs construits à partir des noms ou des prénoms, ont une signification enfantine qui marque le lien amical. Ils sont très fréquents dans les relations particulièrement proches et familières." (psychotherapie.ooreka.fr/)
Un petit livre donc qui nous donne un aperçu de la vie à Feyzin, il y a quelques années!