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Encore une photo-mystère

Publié le par Oxymore

La photo en question, qui va suivre, avait déjà été publiée le 27 mars 2022 (voir l'article). Elle appartient à C.L. qui me l'avait envoyée, sans commentaire. Je pensais, comme je l'ai écrit, qu'il s'agissait, peut-être, de l'école du Plateau.

Encore une photo-mystère

Mais non! Il s'agit de l'école privée (au Plateau aussi) m'écrit Marie-Paule Boria, qui s'est prêtée au petit jeu des noms à retrouver. Elle m'a donc envoyé la photo dont elle a mis certains noms en surbrillance. Elle a reconnu ses tantes Marthe et Denise Pichot, Valentine Luizet, cousine de sa maman et Eliane Monnery, aînée des filles Monnery, soeur de Mesdames Guyot, Nurier, Plançon ; Claudia Pignol, c'était Madame Caillat. Pierrette Lacombe était la tante d'un Feyzinois bien connu. L'enquête de Marie-Paule s'arrête malheureusement là, faute de témoignages. Mais vous, lecteurs, peut-être avez-vous une petite idée sur le sujet, alors n'hésitez pas à me contacter! (oxymore974@orange.fr ou ci-dessus onglet contact, sous la bannière du blog, à côté de accueil)

Donc une photo moins mystérieuse (Merci Popole!)

Encore une photo-mystère

Et encore de nouvelles réclames lyonnaises (blog Le Temps des réclames) :

Pétrole Hahn

Pétrole Hahn

Teppaz
Teppaz

Teppaz

Visitez Lyon!

Visitez Lyon!

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Photo de mariage

Publié le par Oxymore

Vous savez que ce blog est aussi la chronique du Feyzin d'autrefois et de ses habitants. Les gens de ma génération (et un peu avant) ont connu un "village" où nous nous connaissions presque tous. L'école (localisée au Plateau à l'origine, école de garçons, école de filles et école privée) a créé une communauté d'habitants où l'anonymat était absent. Pas comme maintenant, donc !

Aussi aujourd'hui, grâce à C.L., je vais parler d'une photo de mariage de cette époque.

Photo de mariage

Il me l’avait envoyée, en écrivant (il s’adresse à plusieurs destinataires) :

« J’ai trouvé dans un lot cette photo prise devant l’église de Feyzin. Mais voilà, c’est qui ? Et l’année ? 1960 ? J’ai reconnu quelques beaux Feyzinois endimanchés, mais pas tous… Vous allez m’aider, j’en suis sûr. »

Alors, moi aussi j’en ai reconnu quelques-uns, mais les noms… Donc, comme à mon habitude, je me suis adressé à l’une de mes sœurs et, bien sûr… à Popole !

Il s’agit du mariage de Christiane Roussel, et sur la photo ses parents se trouvent à sa gauche.

En haut, à gauche, Monsieur Guinet [sans doute René], avec son épouse Léonie, près de lui.

Sur la troisième marche, Georges Lachenal (troisième en partant de la gauche), qu’on appelait Jojo, et à sa gauche les soeurs de la mariée.

Sur la cinquième marche, les mariés, mais on ne sait identifier « le » marié. Juste au-dessus de la mariée, ses sœurs, Michèle et Marie-Thérèse. Et au-dessus, le frère, Alain. L’autre jeune homme sur la marche de dessous, entre la mariée et son père, est le fils Guinet (dont on n’a pas le prénom).

Tout en haut à droite, Monsieur et Madame Develay (Madame étant la grand-mère de la mariée et la tante de Gilles et Kiki Rieu*).

Quant à l’année, on ne la connaît pas ; sûrement les années 1960 car Alain Roussel doit avoir approximativement mon âge.

Les familles Roussel et Lachenal habitaient rue Hector Berlioz (qu’autrefois nous appelions « le Chemin »), et étaient voisins. C’était sur la droite juste avant de tourner vers le pont des Gorges .

Voilà ce que m’ont écrit mes « enquêteuses », que je remercie vivement ici !

* qui ont aussi contribué à cette enquête

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Fonds Chaponay des Archives départementales du Rhône

Publié le par Oxymore

Bien que très pris, Dominique Bailly m'a envoyé des documents relatifs au Fonds Chaponay des Archives départementales du Rhône (Fonds coté 44).

Rappelons que les Seigneurs de Chaponay (la commune du département du Rhône est orthographiée aujourd'hui avec deux n, Chaponnay) ont dominé l'histoire de Feyzin du XIVe au XVIe siècle, avec le fameux Château de l'Isle qui se trouvait dans la plaine de la commune (voir article du 29 novembre 2008 dans ce blog et tous articles ayant pour thème l'histoire de Feyzin et le Château de l'Isle).

On y voit des représentations en couleur, pas forcément très fidèles à la réalité, du Château des Chaponay qui s'élevait au pied de la colline de la Garenne :

Le Château de Feyzin en 1660

Le Château de Feyzin en 1660

Puis le Château des Chaponay de l'Ile (parfois orthographié Château de l'Isle) :

Château de l'Ile, 1660

Château de l'Ile, 1660

Et enfin le Prieuré de la Tour :

Maison de la Tour, 1660

Maison de la Tour, 1660

Ces illustrations proviennent de plans dressés lors de procès relatifs à la propriété des divers Brotteaux du Rhône.

D'un autre plan, provient un dessin noir et blanc du Château de Feyzin, datant de 1643 :

Château de Feyzin, mai 1643

Château de Feyzin, mai 1643

Et aussi des dessins extraits d'un plan de l'île de Mean, sans datation : une vue aérienne du Château de l'Ile, avec ses chemins d'accès, jardin, verger et loge :

Château de l'Ile

Château de l'Ile

Et les représentations de plusieurs autres bâtiments qui s'élevaient sur l'île de Mean : la maison du port et celle du four à chaux :

Maison du port de la Losne et Four à chaux de Feyzin
Maison du port de la Losne et Four à chaux de Feyzin

Maison du port de la Losne et Four à chaux de Feyzin

Enfin un tampon de l'Institution de Feyzin (Institutio Faesinensis) figurant sur un document de 1832 ; il s'agit bien évidemment du vieux Collège de Feyzin (voir cartes postales anciennes dans ce blog), qui était tenu par les pères basiliens (que l'on retrouve aujourd'hui principalement au Canada) :

Institution de Feyzin, 1832

Institution de Feyzin, 1832

Merci à Dominique, infatigable chercheur, de nous avoir plongé dans le passé feyzinois!

 

[Retour de la publicité dans le blog ! Ayant changé de statut avec mon hébergeur, la publicité refait son apparition autour des articles... Désolé !]

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Les origines du nom de Feyzin

Publié le par Oxymore

Aujourd'hui nous nous intéressons aux origines du nom de la commune.

Alors bien sûr, nous nous référons d'abord à notre historien local, Georges Saunier.

Le premier volume des ouvrages de Georges Saunier, "Feyzin au passé simple"

Le premier volume des ouvrages de Georges Saunier, "Feyzin au passé simple"

Dans son premier livre, Georges Saunier écrit dans son premier chapitre :

"Mais d'où vient le nom de Feyzin? Il y a plusieurs explications. La plus plausible, et la plus fréquente, est que Feyzin vient de fasces (fagots). Pays des fagots, lieu où l'on vient faire les fagots. Ce qui veut dire que depuis deux mille ans, c'était ici jusqu'à hier encore, dans la plaine du Rhône, à l'ouest des 900 hectares de son territoire, le même paysage romantique de lônes envahies de brume, de saulaies d'argent et de vorgines échevelées !"

Avec poésie, Georges Saunier nous donne l'explication presque officielle des origines latines de Feyzin.

Essayons d'aller plus loin.

En italien, le mot fascina signifie fagot et fascine ("fascine n.f. (lat. fascina) assemblage de branches pour combler les fossés, empêcher l'éboulement des terres, etc.", Larousse, 2014).

Toujours en italien, fasciname est le petit bois.

Alors je me suis tourné vers Jacqueline Badon, professeure de lettres classiques et amie, qui m'a dit ceci, autour de ce mot :

"Le latin fascinum viendrait d'un verbe grec et signifie charme, maléfice ; on utilisait aussi ce mot pour désigner le membre viril. Quant à fascinare, c'était utiliser des pratiques magiques, jeter un sort, ensorceler, fasciner."

Mais avec fascis (ou fasces?), ajoute Jacqueline, ce n'est pas le même mot : 

fascia signifie bandelette, bandage, d'où la fascinafagot lié, et bien sûr le fascisme : les licteurs chargés dans la Rome antique de la sécurité étaient des magistrats porteurs de baguettes liées en faisceau auquel était attachée une hache symbole de vie et de mort. Mussolini a repris ce symbole. C'est une métonymie : au lieu de parler des morceaux de bois, on parle de ce qui les lie. On retrouve aussi ce mot dans la fasciathérapie, qui consiste à manipuler les fascias, membranes conjonctives autour des muscles par exemple.

Pour compléter : fascinum a un rapport avec fas qui signifie l'expression de la volonté divine, que l'on retrouve dans fatumle destin et en français dans fatal. Pour les Anciens, les Grecs surtout qui avaient un adjectif composé kaloskagathos qui signifie beau et bon, les deux étant liés, la beauté était un don des dieux, et dans notre culture elle reste un privilège, d'une grande injustice !"

Fagot de genévrier (web)

Fagot de genévrier (web)

Il serait intéressant de vérifier l'évolution linguistique de ces mots pour trouver le nom Feyzin. Mais mes connaissances en ancien français remontent à très loin et je ne me sens pas le courage...

Je remercie ici Jacqueline Badon pour les précisions qu'elle m'a données.

Les origines du nom de Feyzin

Pour finir avec tout autre chose, nous poursuivons notre revue des anciennes publicités lyonnaises, toujours avec l'excellent site "Le temps des réclames" :

Teppaz, entreprise lyonnaise (1955 pour la seconde publicité)
Teppaz, entreprise lyonnaise (1955 pour la seconde publicité)

Teppaz, entreprise lyonnaise (1955 pour la seconde publicité)

Exposition de Lyon 1914, Compagnie du Gaz, par Mirande

Exposition de Lyon 1914, Compagnie du Gaz, par Mirande

Lyon, Vaise

Lyon, Vaise

Pétrole Hahn, à Lyon

Pétrole Hahn, à Lyon

Les origines du nom de Feyzin

Concernant les pâtes Rivoire et Carret, nous trouvons les explications qui suivent sur le site du Ministère de la Culture, https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA69000006 (extrait) :

C'est à partir de 1909 que l'usine Rivoire et Carret est construite dans le quartier de l'industrie à Vaise, ancienne commune de Saint-Rambert au lieu dit de la Sablière. En 1880, une première usine de pâtes alimentaires est créée par le fondateur, Jean-Marie Carret (1829-1913) qui s'allie avec son cousin Claudius Rivoire (1835-1893). Cela donnera naissance à la société Rivoire et Carret. Elle est installée au 121 cours Lafayette. C'est à la suite de l'incendie de cette dernière et encouragé par le père Jean-Marie et aidé par le beau-frère l'architecte Augustin Pouzet, que sera construite dès 1909, une grande usine modèle de pâtes alimentaires au 30 quai Paul Sédaillan à Vaise. Une extension du site aura lieu en 1925 : une imprimerie et un château d'eau. La date est portée sur la partie sud du château d'eau. Johannès Carret est le directeur (1860-1940) de l'usine qui fête son centenaire en 1960. La société Rivoire et Carret se spécialise dans la fabrication de pâtes au blé dur. Le blé arrive par la Saône, gare d'eau de Vaise, à proximité de l'usine, pesage des semoules sur le pont bascule situé dans la cour. Le départ des produits finis s'effectue par voies ferrées, un raccordement ferroviaire à la gare de Vaise est prévu dans l'usine, sortie sud-est. Johannès Carret dirige l'entreprise jusqu'en 1940, son fils Jean prend la succession jusqu'en 1966, puis monsieur Chamberon (neveu de monsieur Carret). En 1968, l'usine est fermée, elle s'associe dans un premier temps avec la société Lustucru de Grenoble puis est rachetée en 1972 par la minoterie marseillaise Skalli (ex-fournisseur de Rivoire et Carret). Le capital machines est déménagé à Marseille, excepté dans l'atelier de semoulerie où il reste au premier étage un ensemble de six moulins à semoule ainsi qu'un autre moulin en parfait état de conservation, au second étage, un plansichter et trois tamiseuses en place et au troisième étage (étage de comble) des presses qui ont été déplacées. La partie imprimerie de l'usine va être réutilisée à différentes périodes : de 1968 à 1972 par l'imprimerie Rocafane. De 1973 à 1983, c'est le Marché Commun du Meuble qui vient occuper les locaux pour 10 ans. Depuis 1983 ce sont les Emmaüs qui occupent cette ancienne imprimerie. De même de 1980 à 1981, l'entreprise de transports Joyaux s'installe au rez-de-chaussée du bâtiment des semoules (bâtiment principal). Des quais de chargement sont alors construits sur la façade ainsi que trois grandes portes, à l'intérieur du bâtiment l'escalier en pierre est démoli et remplacé par un escalier en bois, aujourd'hui ce rez-de-chaussée est utilisé par des artistes pour préparer et entreposer des oeuvres volumineuse, le lieu se nomme le musée de monsieur P. Dans le bâtiment administratif se trouve deux sociétés : Gibimport service commercial, Sofrace société de commerce extérieur. Depuis la fermeture de l'usine le logement du chef du personnel dont l'entrée est située au 76 rue Johannès Carret est utilisé par le gardien de l'usine, monsieur Paget (entretien en juin 1999) qui est entré dans la société Rivoire et Carret en 1945. A proximité du site aux n° 25 et 29 du quai Paul Sédaillan se trouve deux immeubles où habitaient des ouvriers de la société dont monsieur Paget de 1950 à 1968, pas de logement patronal mais un appartement rue Pierre Corneille dans le 6e arrondissement de Lyon à proximité de la première usine et une maison de famille à Dompierre dans l'Ain . En 1945, Rivoire et Carret employait 600 employés, en 1960, 300 personnes. Le tombeau de la famille Rivoire et Carret se trouve dans l'ancien cimetière de la Guillotière (rue du Repos).

Pour finir, cet objet décoratif vu à Emmaüs Grand Sud (La Réunion) :

Les origines du nom de Feyzin

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Nouvel An

Publié le par Oxymore

Et nous voilà en 2023 !... 

Chers lecteurs du blog, je vous souhaite une très belle année !

(photo Katrin Korfmann, 2013)

(photo Katrin Korfmann, 2013)

"Ce qui s'accomplit aujourd'hui dépend de ce qui s'est fait hier et influence ce qui sera réalisé demain. Nous devons construire sur l'héritage de nos ancêtres en utilisant au mieux ce que chaque jour nous apporte de nouveau, de manière à ce que notre avenir soit aussi resplendissant et lumineux que nos rêves."

Ronnie Lupe, Chairman de la Réserve apache des White Mountain, 1984

(no data)

(no data)

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Réclames lyonnaises (suite)

Publié le par Oxymore

Suite des affiches publicitaires sur Lyon, du toujours excellent site "Le temps des réclames" (publicite-francaise.tumblr.com)

Affiche pour le gala du Guignol Lyonnais de Noël 1915 dans un camp de prisonnier de guerre en Allemagne, par Maurice Gaillard

Affiche pour le gala du Guignol Lyonnais de Noël 1915 dans un camp de prisonnier de guerre en Allemagne, par Maurice Gaillard

Complément d'annotation pour cette affiche :
"L’affiche est dédicacée à Justin Godard, Sénateur, Président de la Société des Amis de Guignol et porte la mention manuscrite « Guignol prisonnier de guerre » par Maurice Gaillard.
Extraordinaire témoignage de l’engagement de Guignol durant le premier conflit mondial."

Carte postale publicitaire de la Confiturerie du Rhône à Lyon

Carte postale publicitaire de la Confiturerie du Rhône à Lyon

Automobiles Buchet de Levallois-Perret (marque active entre 1911 et 1929) par Jean Coulon, 1914

Automobiles Buchet de Levallois-Perret (marque active entre 1911 et 1929) par Jean Coulon, 1914

Laines Pierber, 1937

Laines Pierber, 1937

Teppaz (une entreprise lyonnaise)

Teppaz (une entreprise lyonnaise)

Le Massosein, 1937

Le Massosein, 1937

Brasserie Georges, 100 ans de bonne bière et de bonne chère, Lyon Perrache, Rhône

Brasserie Georges, 100 ans de bonne bière et de bonne chère, Lyon Perrache, Rhône

Une seule maison de cycles à Lyon. Cycles Pithioud, 150 avenue de Saxe, 1946

Une seule maison de cycles à Lyon. Cycles Pithioud, 150 avenue de Saxe, 1946

Montet et Dupont, salaisons et conserves

Montet et Dupont, salaisons et conserves

Voiturette La Mouche par Francisco Tamagno, 1900

Voiturette La Mouche par Francisco Tamagno, 1900

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Les Feisignans

Publié le par Oxymore

Les "Feisignans"... C'est ainsi qu'on appelait autrefois les habitants de Feisins, orthographié par la suite Feyzin, et les Feisignans devinrent les Feyzinois.

C'est aussi le titre d'un petit ouvrage de Jacques Chaine (1919-2018) - qui fut maire de la commune de 1989 à 1995 -, édité en 2016 par la Ville de Feyzin.

Les Feisignans

Jacques Chaine avait rassemblé dans ce livret d'une trentaine de pages les surnoms et sobriquets de 298 Feyzinois ! "C'était au temps où Feisin Feisinait", écrit Jacques Chaine dans son préambule. Il écrit aussi : "Rien, jamais, ne remplacera le compagnon perdu. On ne crée pas de vieux camarades. Rien ne vaut le trésor de tant de souvenirs communs."

Et nous découvrons ou redécouvrons tous ces surnoms, qu'on employait beaucoup je trouve, avec parfois beaucoup d'humour ou d'affection.

Extraits (pour certaines des figures les plus marquantes de Feyzin) :

Marcel Athanaze -> Mimi mon Fils, Clément Bailly -> Bois-Sec, Claudius Béry -> Nounouss, René Branche -> Reggiani, Maurice Buffalini -> Buffalo-Bill, Marguerite Bovier (qui jouait de l'orgue à l'église) -> La Miss, Louis Caillat -> Le Grand Yaka, Jacques Chaine -> Microbe, Attilio Ferraro -> Atti, Garabédian -> Zagreb, , Louis Grenier -> Le Grand, Pierre Jonchier -> La Pipe, Alfred Lacombe -> Frédo, Georges Lagarde -> La Brocante, Georges Lescot (père et fils) -> Biscuit, René Lescot -> Jacky, André Leynaud -> Dutronc, Lorusso -> Nino, Henri Luizet -> Chibani, André Monnery -> Poteau, Marcel Moulin -> La Pate, Yvette Orard -> Zorette, Adolphe Perret -> Dodo, Hean Pichot -> Le Pitche, Yvon Reynaud -> Vonvon, Henri Savigneux -> Sifflotin, Sublet -> Le Marquis, Georges Sublet - Jo la Guitoune, Marie-Jo Sublet -> Ninou, Pierre Velay -> Kakou, Pierre Vireton -> Le Beadeau, Nez de Caille ; et Jacques Chaîne termine, à la lettre Z, avec la Zon, est-ce la tante Zon (ou Zion?) qui tenait une auberge dans l'allée du Rhône (des Platanes, alors) ?

Les Feisignans

Les surnoms sont employés à l'école, au travail ou simplement entre amis.

" Les surnoms entre amis, qu’il soit affectueux ou drôles, témoignent d’une affection, d’une proximité et d’une relation privilégiée. Ils permettent de différencier les amis très proches, particulièrement intimes et complices, des amis plus éloignés.

Les diminutifs construits à partir des noms ou des prénoms, ont une signification enfantine qui marque le lien amical. Ils sont très fréquents dans les relations particulièrement proches et familières." (psychotherapie.ooreka.fr/)

Un petit livre donc qui nous donne un aperçu de la vie à Feyzin, il y a quelques années!

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Premiers frimas

Publié le par Oxymore

Après la canicule de l'été dernier, après l'été indien de fin octobre, voici les premiers frimas de l'hiver... Au fait, que signifie frimas ?

Le dictionnaire Larousse donne cette définition : "brouillard froid et épais, qui se glace en tombant".

Quel hiver aurons-nous? Beaucoup s'inquiètent en raison de ces coupures d'électricité qu'on nous annonce. Mais déjà, en Ukraine, tant de gens ont déjà si froid, avec toutes les conséquences de cette guerre stupide.

Premiers frimas

Quand nous étions gamins, à l'école, nous apprenions des "récitations", des poèmes de Maurice Carême ou d'Emile Verhaeren. Ou encore de Jacques Prévert :

Chanson pour les enfants l’hiver

Dans la nuit de l’hiver
galope un grand homme blanc
galope un grand homme blanc

C’est un bonhomme de neige
avec une pipe en bois,
un grand bonhomme de neige
poursuivi par le froid

Il arrive au village
Il arrive au village

voyant de la lumière
le voilà rassuré.

Dans une petite maison
il entre sans frapper
Dans une petite maison
il entre sans frapper
et pour se réchauffer
et pour se réchauffer
s’assoit sur le poêle rouge
et d’un coup disparaît
ne laissant que sa pipe
au milieu d’une flaque d’eau
ne laissant que sa pipe
et puis son vieux chapeau…

Jacques PRÉVERT

Premiers frimas

Ça, c'est un petit film de Louis Lumière, tourné à Lyon en 1896...

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Nouvelles "réclames" lyonnaises

Publié le par Oxymore

Le blog "Le temps des réclames" publie des affiches publicitaires anciennes (on dit aujourd'hui "vintage"), de très belles affiches ! Il y a souvent des affiches lyonnaises (voir articles des 25 janvier et 18 mars 2022).

Voici ci-dessous de nouvelles affiches ; les légendes et textes en italique sont de l'auteur du blog "Le temps des réclames"

Affiche publicitaire pour les Peintures Lyonnaises Cristalol de la Société le Stéganol de Lyon-Montchat dessinée par Munet-Marcozzy vers 1900

Affiche publicitaire pour les Peintures Lyonnaises Cristalol de la Société le Stéganol de Lyon-Montchat dessinée par Munet-Marcozzy vers 1900

Affiche lithographique pour l’Exposition de Lyon 1894,    « Universelle, Internationale et Coloniale », publiée par les Chemins de Fer P.L.M

Affiche lithographique pour l’Exposition de Lyon 1894, « Universelle, Internationale et Coloniale », publiée par les Chemins de Fer P.L.M

Affiche publicitaire pour le chocolat des Trois Frères à Lyon, vers 1905, d’après un tableau de Pierre Bonnaud

Affiche publicitaire pour le chocolat des Trois Frères à Lyon, vers 1905, d’après un tableau de Pierre Bonnaud

Pierre Bonnaud (1865-1930) est né à Lyon. Ce peintre fit l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, puis de Paris.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bonnaud_(peintre)

L'affiche montre deux écoliers subtilisant par ruse une tablette de chocolat à un apprenti livreur, la scène se déroulant sur la place Bellecour.

Affiche pour La Cité Moderne, Exposition Internationale de Lyon, du 1er mai au 1er novembre 1914, dessinée par Tony Garnier

Affiche pour La Cité Moderne, Exposition Internationale de Lyon, du 1er mai au 1er novembre 1914, dessinée par Tony Garnier

Il s’agit de l’unique création dans le domaine de l’affiche due au grand architecte lyonnais. Il a particulièrement mis en évidence la grande halle, qui porte désormais son nom, et qui fut donc le principal bâtiment de l’exposition de 1914, avant d’être affectée à sa vocation d’origine, le marché couvert des abattoirs de Lyon. Dans cette vaste composition au dessin précis et raffiné, Tony Garnier a su faire dialoguer, la ville ancienne représentée par une vue aérienne de la ville et les places Bellecour et des Terreaux, avec la ville moderne et ses constructions de Gerland. Quatre cartouches en couleurs représentant, un match de football, une jeune femme épanouie, une villa moderne et une crèche d’enfants illustrent, tout comme le slogan « L’hygiène devrait être l’unique source de toutes les lois. », la pensée architecturale de Garnier, l’auteur de la Cité Industrielle.

Tony Garnier (1865-1930) est né à Lyon. Cet architecte et urbaniste a été élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, puis de Paris.

A Rome en 1869, Tony Garnier séjourne à la Villa Médicis. Il élabore un projet utopique de ville moderne qu'il nomme "Cité industrielle". En 1904, il revient à Lyon. Le nouveau maire de Lyon, en 1905, Edouard Herriot lui soumet de grands projets pour la transformation de la ville. C'est ainsi que Tony Garnier conçoit les abattoirs de la Mouche en 1906, puis l'hôpital de Grange-Blanche (aujourd'hui Hôpital Edouard Herriot) en 1909. Il travaille au projet de l'Exposition internationale de Lyon de 1914 et fait réaliser le stade de Gerland. En 1917, il réalise le quartier des Etats-Unis (8e arrondissement de Lyon).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tony_Garnier

Affiche pour la Foire de Lyon 1934 par Bazin. Etonnamment rédigée en espéranto, elle met en scène l’emblématique lion et les regrettés bâtiments du Palais de la Foire sur le quai du Rhône, dus à l’architecte Charles Meysson (1869-1947)

Affiche pour la Foire de Lyon 1934 par Bazin. Etonnamment rédigée en espéranto, elle met en scène l’emblématique lion et les regrettés bâtiments du Palais de la Foire sur le quai du Rhône, dus à l’architecte Charles Meysson (1869-1947)

Le Cep Vermeil, le vin de table des connaisseurs, Lyon

Le Cep Vermeil, le vin de table des connaisseurs, Lyon

Victor Bérard, marchand de vin à Lyon, déposa la marque "Le Cep Vermeil" en 1926. Il fut le premier à mettre le vin en bouteille capsulée. Son magasin, aujourd'hui fermé, se trouvait avenue Lacassagne à Lyon 3e. La marque est perpétuée aujourd'hui avec un magasin à Saint-Priest.

En 1910, Victor Bérard acheta le château de Vancia, à Rillieux-la-Pape, et l'aménagea en résidence secondaire pour sa famille. Le domaine a été vendu en 1968 à des promoteurs immobiliers, puis le château, vétuste, a été démoli en 1981.

Affiche pour le cinéma Royal Aubert-Palace, 20, Place Bellecour à Lyon, 1925

Affiche pour le cinéma Royal Aubert-Palace, 20, Place Bellecour à Lyon, 1925

J'avais publié précédemment cette affiche, mais sans le commentaire ci-dessous :

A l’angle de la rue de la Charité et de la place Bellecour se dressait le cinéma Royal, un des plus anciens cinémas lyonnais puisque son activité est attestée dès les années 1910. Le Royal, avec sa salle unique de 594 fauteuils, fut exploitée par la société Aubert puis par Gaumont.
La salle s’est ainsi tour à tour appelée le Royal Aubert, le Royal Gaumont puis, jusqu’à sa fermeture le 30 août 1985, le Gaumont Royal. Un an plus tard, c’est un autre complexe de la Gaumont qui ferme : le Gaumont Tivoli. Comme tant d'autres villes, Lyon est touchée au cours des années 1980 par la crise du cinéma. Après le Cinématographe du cours Suchet (fermé le 11 janvier 1985), l'Athanor de la rue Duguesclin (7 mai 1985), et avant l'U.G.C-Chanteclair du boulevard de la Croix-Rousse (13 juillet 1985), le Royal Gaumont baisse le rideau le 30 août 1985 et troque ainsi l'art des sons et des images contre celui de la restauration : dès septembre 1986, les Lyonnais pourront bénéficier, place Bellecour, de deux nouveaux restaurants situés dans les locaux transformés de cet ancien cinéma.

Visitez de toute urgence ce blog !

https://publicite-francaise.tumblr.com

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Un long mandat de maire

Publié le par Oxymore

Impossible de parler du Feyzin d'avant sans évoquer une figure capitale, celle de Marcel Ramillier (1903-2001), qui fut premier magistrat de la commune de 1953 à 1977, le plus long mandat depuis 1884.

Un article du progrès de Lyon, daté de novembre 2002, brosse un portrait assez complet de Marcel Ramillier. Son nom fut donné à la salle omnisports qu'il fit construire sur la place Claudius-Béry.

Engagé dès 1944 dans la vie de la commune, il deviendra maire de Feyzin en 1953 et exercera quatre mandats, jusqu'en 1977, où Marie-Josèphe Sublet lui succédera.

Un long mandat de maire

Marcel Ramillier et ses adjoints et conseillers municipaux furent confrontés à une inopinée transformation de la commune, dès les années 1960. Plusieurs contraintes apparaissaient : la modernisation des structures, la nécessité de construire de nouveaux logements et locaux administratifs et éducatifs, et surtout les grands projets industriels de l'ouest de Feyzin : passage de l'autoroute A7, construction d'une importante raffinerie de pétrole, aménagement du canal de fuite de Pierre-Bénite et implantation de la gare de triage de Sibelin. C'est ainsi que toute la zone naturelle dut se métamorphoser et composer le paysage que nous connaissons aujourd'hui. De commune agricole, Feyzin devint commune majoritairement industrielle.

Après la catastrophe du 4 janvier 1966, Feyzin quitta le département de l'Isère pour être rattaché au département du Rhône et à la Courly (Communauté urbaine de Lyon, aujourd'hui le Grand Lyon).

Marcel Ramillier, blessé lors de la première explosion en 1966 (document Delcampe)

Marcel Ramillier, blessé lors de la première explosion en 1966 (document Delcampe)

Marcel Ramillier, s'il modernisa la commune, fut critiqué par une frange de la population feyzinoise, pour avoir laissé le (les?) village(s) de Feyzin devenir une ville laide et polluée par les nuisances de la raffinerie. Mais face aux gigantesques projets de la couronne de Lyon qui devaient se concrétiser là, avait-il le choix?

Par ailleurs les retombées économiques et humaines furent importantes. Feyzin devint la petite commune la plus riche de toutes le communes environnantes. De nombreuses entreprises de sous-traitance s'installèrent à Feyzin, amenant nombre de travailleurs avec leur famille.

Il ne restait que les grincheux (dont je fus) et les nostalgiques qui regrettaient le Feyzin d' "avant"...

Un long mandat de maire

Marcel Ramillier, au cours de ses mandats, fut un maire très impliqué dans la vie communale et associative. C'était un homme de terrain je crois, mes parents l'appréciaient.

De son côté, Bernadette, la seconde fille de Marcel Ramillier, contribua grandement à l'histoire de Feyzin, depuis ses origines, en compulsant entre autres les archives très fournies de Feyzin. Ses ouvrages font référence :

Bernadette Ramillier, Chroniques de Feyzin. Tome I : Vie Publique, des assemblées de communauté aux conseils municipaux, Lyon, 2006  -  Bernadette Ramillier, Chroniques de Feyzin. Tome II : Du laboureur au pétrochimiste, métiers et vie économiques, Lyon, 2010

Bernadette Ramillier a fait don aux  Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon des archives de son père et de sa propre documentation constituée lors de ses recherches historiques. 

Sources : Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon

Liste des maires de la commune :

Depuis mars 2020 : Murielle LAURENT

De 2001 à mars 2020 : Yves BLEIN

De 1995 à 2001 : Angèle ORARD

De 1989 à 1995 : Jacques CHAÎNE

De 1977 à 1989 : Marie-Josèphe SUBLET

De 1953 à 1977 : Marcel RAMILLIER

De 1945 à 1953 : Marcel MOULIN

De 1944 à 1945 : Louis GRENIER

De 1932 à 1944 : Marcel MOULIN

De 1929 à 1932 : Pierre PERRET

De 1911 à 1929 : Etienne PERRET

De 1904 à 1911 : Alexis GARNIER

De 1888 à 1904 : Claude MILLIAT

De 1887 à 1888 : André CURTY

De 1884 à 1887 : Claude André GENTET

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